Pucon

Publié le par carovalautourdumonde.over-blog.com

Nous sommes arrivés dans la ville de Pucon lundi dernier sous un grand soleil. Nous y resterons un peu plus de temps que prévu initialement, notre séjour du coté argentin de la région des volcans étant compromis du fait de l’éruption en juin dernier d’un volcan chilien qui continue à mettre le bazar en argentine (route coupée, paysage sous les cendres, etc…).

Ce n’est pas dramatique, Pucon est très agréable et il y a des milliers de chose à faire ici. La ville est située juste à coté d’un volcan, le Villarica, toujours très actif comme en témoigne la fumée qui s’échappe en permanence du cratère (dernière éruption en 1984). D’ailleurs, la ville dispose d’un système d’alerte avec une sirène lorsque l’évacuation devient indispensable.

Durant notre première nuit, vers 5 heures du matin, nous avons eu la surprise d’être réveillés par ladite sirène qui a sonnée pendant environ 30 secondes, puis des sirènes de pompiers puis les chiens qui aboient (non, pardon, qui hurlent à la mort) !! Première réaction commune : c’est une blague ou quoi ???? Valentin n’est pas rassuré, et on jette quand même un œil dehors. Pas de mouvement, ce devait être un exercice !

Au programme de notre séjour à Pucon notamment : petite rando dans le parc national Huerquehue, baignade dans les sources d’eau chaude de la région (eau entre 36° et 40° dans un décor de rêve, c’est génial, sauf pour les coups de soleil attrapés par Valentin – que Caro appelle désormais « nouf-nouf » le petit cochon, compte tenu de sa nouvelle couleur de peau « jambon à l’os »), balade en VTT pendant quand même 4 heures (avec une journée consécutive sans pouvoir s’asseoir, on a pas l’habitude), et certainement rafting à venir.

Mais le clou du spectacle, ce fut l’ascension de volcan Villarica par Valentin. Caro, qui après avoir lancée l’idée de l’ascension, s’est lâchement défilée, pensant ne pas être capable d’arriver jusqu’en haut (les quelques avis que nous avons pu recueillir des gens qui revenaient de l’excursion étant assez effrayant).

Effectivement, la montée n’est pas de tout repos : 5 heures d’ascension, 1200 mètres de dénivelé et le tout dans la neige (équipement en conséquence : combinaison, piolet, etc…), c’est vraiment fatiguant. En fait, tout dépend du rythme du groupe, si vous tombez avec 5 marin’s revenant d’Irak, vous êtes mort ! Pour le cas de Valentin, la grimpette se fait avec 4 brésiliens un peu grassouillets et une israélienne qui voit de la neige pour la première fois de sa vie, tout va bien !

Arrivé en haut, la vue est incroyable, des montagnes, des volcans et des lacs, le tout sous un ciel bleu. Le cratère du volcan est immense et on devine la lave bouillonnante même si l’on ne peut pas la voir. La descente se fait sur les fesses, avec une raquette en plastique, à travers un petit chemin tracé dans la neige. Ca va vite et c’est marrant. Seul petit problème, Valentin, après s’être réchauffé ses doigts gelés sous ses bras, oublie de remonter sa combinaison et sa polaire. Du coup, des gros blocs de glace s’introduiront le long de son cou pendant la première descente ! C’est froid, vraiment très froid.

Mardi prochain, direction Santiago du Chili où nous resterons jusqu’à dimanche, notre dernière destination avant de rejoindre la Nouvelle Zélande.

Publié dans Chili

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H
<br /> <br /> <br /> Diese Stadt hat<br /> einen Namen, der nicht sehr sehr "convenable" ist, wie französische Sprache sagen...Mit<br /> freundlichen Grüßen<br /> Oliver<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Un toboggan volcanique !!! Trop fort ;-)<br /> <br /> <br />
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M
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